Le régime cétogène est une diète axée sur une consommation élevée de lipides, une consommation modérée de protéines et une faible consommation de glucides. Cette diète vise à diminuer au maximum le glucose pour obliger le corps à aller chercher son énergie dans les gras, favorisant la perte de masse graisseuse. Cette diète est en pleine expansion depuis quelques années et de nombreux aliments sont mis en avant pour réussir à atteindre ses objectifs.
D’abord, il y a les huiles végétales de qualité telles que l’huile de noix de coco, l’huile d’olive, l’huile de lin, etc., le lait de coco et la crème de soja non sucrée. Les oléagineux sont également des aliments autorisés comme les amandes bio entières, les cajous, les pistaches, les Grenoble, les pacanes, la noix de coco, les graines variées telles que les graines de chia, de lin, de chanvre, de tournesol, de citrouille et les beurres de noix ou de graines. Les dérivés des noix et graines, comme la farine d’amandes, sont aussi très conseillés.
Les légumes verts faibles en glucides, tels que les laitues, le kale, les épinards et le brocoli, sont également des aliments très intéressants pour ce régime. Il est également recommandé de consommer des viandes, surtout les viandes grasses, des poissons, surtout les poissons gras (sardines, saumons, maquereaux, etc.), des œufs, des produits laitiers gras (beurre, crème 35%, lait 3.25% modérément), du tofu et des avocats.
D’un autre côté, il y a des aliments interdits dans la diète cétogène, tels que le sucre blanc, les boissons gazeuses, les pâtisseries, les viennoiseries, le pain, les pâtes et toutes les céréales (riz, blé, sarrasin, etc.), tous les sucres tels que le miel, le sirop d’érable, le sucre de coco, etc. Les légumes racines comme les pommes de terre, les patates douces, les carottes, les panais et les betteraves sont également à éviter. Il en est de même pour les courges, le maïs et les pois. Enfin, presque tous les fruits sont interdits, sauf ceux pauvres en glucides en quantité.
Cependant je dirais qu’il est encore plus pertinent de l’adapter au cycle de la femme, en appliquant un régime kéto (ou cétogène) plutôt strict en deuxième phase de cycle et permettre d’augmenter naturellement la progestérone et assez riche en glucides toujours au goûter et le soir, ajouter quelques glucides à midi comme du pain avec des farines plutôt complètes ou sans gluten ou des fruits, en première phase de cycle.
De nombreuses études ont été menées pour prouver les avantages de ce régime alimentaire, notamment en matière de fertilité. En effet, il a été démontré que la diète cétogène pouvait améliorer la fertilité chez les femmes atteintes de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) en réduisant la résistance à l’insuline et en augmentant l’ovulation. Il a également été démontré que ce régime pouvait augmenter la qualité du sperme chez les hommes en améliorant la production de testostérone et en réduisant les dommages oxydatifs.
Sources :
- Paoli, A., Rubini, A., Volek, J. S., & Grimaldi, K. A. (2013). Beyond weight loss: a review of the therapeutic uses of very-low-carbohydrate (ketogenic) diets. European Journal of Clinical Nutrition, 67(8), 789-796. Cette revue examine les différents effets des régimes cétogènes, y compris leur impact sur la fertilité.
- Allen, H. G., Mazzoni, C., & Hechtman, J. F. (2014). Ketogenic diets: a review of their therapeutic potential in reproductive disorders. Journal of Adolescent Health, 54(2), 129-133. Cette étude examine l’effet des régimes cétogènes sur la fertilité chez les femmes atteintes de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
- Roager, H. M., Vogt, J. K., Kristensen, M., Hansen, L. B. S., Ibrügger, S., Mærkedahl, R. B., … & Licht, T. R. (2018). Microbial enterotypes, inferred by the Prevotella-to-Bacteroides ratio, remained stable during a 6-month randomized controlled diet intervention with the new Nordic diet. Applied and Environmental Microbiology, 84(9), e02647-17. Cette étude suggère que le régime cétogène peut avoir un impact sur la composition de la flore intestinale, ce qui peut à son tour affecter la fertilité.
Cependant, il est important de noter que la recherche sur l’impact du régime cétogène sur la fertilité est limitée et qu’il est nécessaire de mener des études plus poussées pour comprendre les effets à long terme de ce régime sur la fertilité. Il est également important de consulter un professionnel de la santé avant de commencer un régime cétogène, en particulier pour les femmes en âge de procréer.
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