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Les barrages fertilité

Aujourd’hui de multiples facteurs entrent en ligne de compte dans la difficulté à tomber enceinte mais les avez-vous identifiés ?

On le fait ensemble ? C’est parti !

1/ les fameux perturbateurs endocriniens

En Europe un perturbateur endocrinien est défini comme “une substance étrangère à l’organisme qui produit des effets délétères sur l’organisme ou sa descendance à la suite d’une modification de la fonction hormonale”.

La tragédie du Distilbène est un exemple de scandale aux perturbateurs endocriniens, cette hormone oestrogénique de synthèse prescrite à des femmes enceintes entre 1948 et 1977 pour prévenir les fausses couches, a impacté les filles qu’elles portaient provoquant des cancers sein-utérus-vagin, des malformations génitales et des problèmes d’infertilité.

Et aujourd’hui, nous voyons l’effet « kiss cool » sur nous les femmes entre 35 et 43 ans qui ont une grand mère ou une mère qui a été exposé au distilbène. Dans beaucoup de cas le transgénérationnel est bien là et fait son effet.

L’action des perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens imitent les hormones naturelles en se fixant sur les récepteurs, empêchant les hormones naturelles de s’y fixer et bloquant leurs actions. Au cours de la formation des embryons, ils modifient le nombre de récepteurs normalement prévus sur les cellules, causant ainsi des dommages irréversibles.

Leur action sont plus faible que celle d’une hormone naturelle, et leur effet sur l’organisme est cumulatif.

De l’enfance à l’âge adulte l’exposition est quasi permanente. Le foetus est exposés aux toxiques qui circulent dans le corps de la mère et influent sur le développement de ses organes, du système nerveux et du système reproducteur. Entraînant malformations et dysfonctionnement des organes.

Les perturbateurs endocriniens induisent des problèmes de santé majeurs et souvent irréversibles : infertilité, troubles hormonaux, puberté précoce, cancers, troubles neurologiques, diabète, obésité…

LISTE DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS – source http://benhur.teluq.uquebec.ca

Alkyphénols -détergents

  • peinture
  • pesticides
  • tuyaux, plomberie P
  • colorations capillaires
  • crèmes à raser
  • lotion après rasage
  • lingettes jetables
  • certains cosmétiques

BHA et BHT

  • crèmes et lotions produits hydratants
  • emballages alimentaires
  • gomme à mâcher
  • viande en exces

Bisphénols A

  • Biberons, bouteilles de sport
  • scellant dentaire et composite
  • contenant de distributeur d’eau
  • jouets pour enfants
  • boîtes de conserve / canettes
  • lentilles ophtalmo
  • instruments médicaux
  • ustensiles et contenants plastiques

Cadmium

  • batteries et piles nickel et cadmium
  • plastiques et céramiques et verres -colorés
  • PVC
  • composantes des circuits -électronique
  • tabac
  • produit électriques/électroniques

Mercure -gros poisson /produits de la mer

  • thermomètre
  • ampoules fluorescentes
  • amalgames dentaires
  • piles
  • certaines crèmes éclaircissantes
  • certains onguents/crèmes antiseptiques
  • certaines gouttes pour les yeux

Parabènes -cosmétiques

  • produits de soins personnels
  • aliments transformés

Phtalates -Plastique de type PVC ou vinyle

  • contenants et pellicules plastique
  • jouets en plastique
  • produits flexibles en plastique
  • produits biomédicaux
  • produits d’entretien parfumés
  • parfums
  • produits coiffants

Plomb -batteries électriques des voitures

  • tuyaux
  • gaines éléctriques
  • jouets: peinture de finitions et plastiques
  • pigments, teintures, peintures -céramiques
  • bijoux bon marché, porte clés, petits objets
  • en métal

Teflon et

composés

  • perfluorés PFC
  • enduits anti-adhésifs des ustensiles et
  • batteries de cuisine
  • emballages alimentaires
  • traitements anti taches des textiles
  • crème pour le corps
  • soins dentaires
  • équipements médicaux et sportifs
  • vêtements performants imperméables
  • (goretex)

Triclosan -antimicrobiens

  • certains plastiques : manches de brosse à
  • dents, ustensiles, planches à découper,
  • surface de travail
  • éponges pour la cuisine
  • rideaux de douche
  • dentifrice
  • crème pour l’acné
  • lotions hydratante
  • déodorant
  • démaquillant

On remarque à quel point nous sommes exposés quotidiennement.

Attention tout particulièrement aux xéno-oestrogènes qui imitent les oestrogènes et perturbe la production et le métabolisme de nos hormones. Présents surtout dans les emballages alimentaire BPA et dans les viandes ou poissons élevés aux hormones.

Les barrages psychologiques

La peur de l’infertilité: La peur de ne pouvoir avoir d’enfant perturbe l’ovulation. Le fait de potentiellement de ne pouvoir avoir d’enfant devient une source d’angoisse inconsciente pour une femme.

La vision héritée des siècles passés sur la valeur de la femme en tant que mère ou la pression familiale laisse une trace psychique qui entrave la fertilité. De même que des troubles liés aux grossesses (fausses couches, grossesses pathologiques… ) d’une mère peuvent influencer celles de sa fille et former un blocage émotionnel inconscient.

Les déficits nutritionnels

L’impact du stress oxydatif et la nécessité des anti-oxydants pour la fertilité

Comme nous pouvons le constater un équilibre se crée entre pro et antioxydant en cas de déséquilibre un état de stress oxydatif apparaît. Les molécules pro oxydantes sont les radicaux libres , celles ci sont extrêmement réactives et s’attaquent aux molécules de notre organisme ainsi qu’à l’ADN.

Ils sont impliqués dans beaucoup de maladies et notamment les maladies dites de “civilisation”.

Notre organisme a donc mis en place des des défenses antioxydantes (enzymes) pour piéger ces radicaux libres; comme la catalase, la superoxydase dismutase (SOD) et la glutathion peroxydase (GPX), dont les cofacteurs sont le cuivre, le zinc et le sélénium . Les antioxydants sont également l e coenzyme Q10, l’acide alphalipoique, les vitamines A, C, E, les caroténoïdes (béta-carotène, lycopène,lutéine) et les polyphénols .

Les radicaux libres ont une incidence directe sur les fonctions génitales masculines et féminines, impactant l’intégrité membranaire des spermatozoïdes. Des études démontrent qu’ils auraient également un rôle sur le syndromes des ovaires polykystiques, l’endométriose, et les fausses couches.

Les Acides Gras Polyinstaurés

Les membranes des spermatozoïdes contiennent un grand nombre de d’AGPI, et notamment en DHA, les rendant fortement vulnérables aux radicaux libres, créant des dérivés toxiques à l’origine de nombreuses pathologies.

A noter que les acides gras trans seraient fortement impliqués dans les cas d’endométriose.

Il est donc recommandé d’ajouter à son alimentation des acides gras essentiels oméga 3 en complétant avec des anti-oxydants.

L’acide folique(B9) et les vitamines du groupe B Une étude de 2007 réalisée sur 73 patients infertiles démontre que la vitamine B12 et les folates (B9) ont un rôle important dans la spermatogenèse et sont transférés du sang vers les organes reproducteurs.

Une carence en ces vitamines est une hyperhomocystéinémie responsable de fausses couches à répétition. Ils sont essentiels à la croissance cellulaire. La prise de médicaments (contraceptifs ) ou la consommation d’alcool conduisent à des carences en acide folique.

Le s symptômes de carence : anémie avec perte de poids, diarrhée, asthénie; dans les cas graves, troubles psychiques, épilepsie, dépression.

Les minéraux

Le Zinc : une carence en zinc est un facteur important de l’infertilité masculine. en effet celui ci est présent en forte concentration dans le liquide séminal, et joue un rôle prépondérant dans la spermatogenèse.

Le Calcium : joue un rôle très important pour la mobilité des spermatozoïdes.

Le Magnésium : joue un rôle important sur la quantité de spermatozoïdes.

Le Cuivre : joue un rôle important dans l’activité de la SOD (antioxydant) qui protège les spermatozoïdes de la peroxydation.

Le Fer : Un étude sur dix huit milles femmes pendant 8 ans démontre qu’une supplémentation en fer peut diminuer le risque d’infertilité.

Le Sélénium : très présent dans les testicules dans la glutathion peroxydase, le sélénium répare les acides gras oxydés.

La Carnitine : dérivé d’acides est retrouvée en concentration élevée dans l’épididyme (organe accolé aux testicules qui permet la maturation des spermatozoïdes). Des études démontrent que 2Gr par jour de L-carnitine pendant 2 mois améliore la concentration et la mobilité des spermatozoïdes.

Le coenzyme Q10 ou ubiquinone : antioxydant présent dans le liquide séminal qui améliore la mobilité des spermatozoïdes.

Le facteur de l’âge

Le taux de fertilité en france n’ayant pas diminué, les couples font toujours autant d’enfants c’est l’âge auquel le premier enfant est conçu qui recul, la difficulté réside donc dans la conception.

En 30 ans l’âge où l’on conçoit le premier enfant est passé de 24 à 29 ans. Ce qui offre pour les femmes une période propice à la conception (de la puberté à la ménopause) beaucoup plus restreinte.

A la naissance une femme possède déjà tout son stock d’ovocytes bloqués au stade de la méiose celle-ci ne reprendra qu’à la puberté à chaque cycle un ovocyte reprend sa maturation.

Or le pic de fertilité chez la femme est atteint vers l’âge de 25 ans pour s’abaisser progressivement vers 35 ans. Les couples retardent l’âge de la première grossesse pour plusieurs raisons, et notamment l’ambition professionnelle, ou l’idéalisation de la famille. les femmes cherchant davantage à se “stabiliser” avant de vouloir concevoir un enfant.

Le facteur stress

D’après la University of Pittsburgh School of Medicine, les femmes présentant un taux élevé de cortisol (hormone du stress) réduirait leur chances de procréer de 25 %. “ L’augmentation des niveaux de cortisol, liée au stress, impacterait la fonction normale de la GnRH, retardant ou empêchant la hausse d’une autre hormone, la LH (hormone lutéinisante), entraînant ainsi l’absence d’ovulation »

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