Que l’on soit minces ou bien portantes, jeunes ou moins jeunes, les femmes ont plus de risques que les hommes de développer une résistance à l’insuline. C’est parfois la raison évoquée par certains gynécologues pour expliquer les difficultés qu’une femme peut rencontrer pour ovuler, voire ne pas ovuler du tout.
La résistance à l’insuline, qu’est-ce que c’est ?
Lorsque nous consommons des glucides (hydrates de carbone), le pancréas doit produire de l’insuline, dont le rôle est de réguler le taux de glucose (de sucre) dans le sang, pour produire de l’énergie ou le stocker sous forme de glycogène pour un usage futur. L’insuline permet au sucre de rentrer dans les cellules, où il est utilisé pour produire de l’énergie. Le phénomène dit « résistance à l’insuline » se traduit par une moins bonne utilisation du sucre par l’organisme et donc par un taux de sucre dans le sang plus important. Ce taux de sucre plus élevé stimule le pancréas qui de son côté augmente la sécrétion d’insuline pour compenser.
La mauvaise hygiène de vie ou le stress peut être un facteur qui favorise l’augmentation du cholestérol, le surpoids et l’obésité…
Dans quels cas parle-t-on d’insuline?
Lorsque les niveaux de sucre dans le sang dépassent un certain seuil, on diagnostique un diabète de type 2. La résistance à l’insuline est la cause principale de cette maladie fréquente qui touche environ 9% des personnes dans le monde.
La résistance à l’insuline est également souvent liée à une maladie cardiaque, qui est la première cause de mortalité au monde. En fait, les individus qui sont résistants à l’insuline ou qui souffrent d’un syndrome métabolique ont jusqu’à 93% de risques supplémentaires de développer une maladie cardiaque.
Les patientes affectées par le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sont fréquemment sujettes à une résistance à l’insuline. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est en fait l’un des désordres endocriniens les plus fréquents chez la femme en âge de se reproduire. Il existe un lien très clair entre la résistance à l’insuline et le syndrome des ovaires polykystiques. Selon une étude britannique, jusqu’à 40 pour cent des femmes atteintes de SOPK ont soit une intolérance au glucose, soit un diabète de type 2 à 40 ans. En outre, avec le syndrome des ovaires polykystiques, les niveaux élevés d’insuline stimulent les ovaires à produire des quantités élevées de testostérone (une hormone mâle), ce qui peut éventuellement entraîner une absence d’ovulation.
Les personnes risquent davantage de développer une insulinorésistance si elles :
- Sont en surpoids avec un IMC supérieur à 25,
- Ont plus de 40 ans,
- Sont d’origine latine, africaine ou asiatique,
- Ont un antécédent familial de diabète de type 2, d’hypertensions ou d’artériosclérose,
- Ont de l’hypertension, un taux de triglycérides sanguin élevé, un taux de cholestérol HDL faible,
- Souffrent de la maladie des ovaires polykystiques,
- Ont un tour de taille supérieur à 102cm pour un homme ou supérieur à 89cm s’il s’agit d’une femme.
Le rapport entre la résistance à l’insuline et la fertilité
L’insuline a le pouvoir d’influencer la production de deux hormones produites dans le cerveau, l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH). Ces hormones agissent sur les ovaires pour permettre d’avoir un cycle menstruel normal.
Un surplus d’insuline réduit la production de FSH et augmente la production de LH.
Résultat: le cycle devient tellement perturbé que l’ovulation ne se produit plus ou presque. Les règles deviennent peu abondantes ou disparaissent complètement.
Or, les anomalies de l’ovulation représentent la cause la plus fréquente d’infertilité chez la femme. En effet, lorsque l’ovulation est rare ou de mauvaise qualité, les chances de grossesse sont fortement diminuées.
Pour inverser la résistance à l’insuline et maintenir la sensibilité de vos cellules, il existe 8 éléments naturels : le curcuma, le gingembre, la cannelle, l’extrait de feuille d’olivier, les petites baies rouges (fraises, myrtilles, airelles, mures, cassis… ), la nigelle ou graine noire, la spiruline et la berbérine (composé amer trouvé dans les racines de plusieurs plantes : l’hydraste, l’épine-vinette et le mahonia ou raisin d’Oregon).
Cependant ces traitements sont à vérifier avec un naturopathe afin d’adapter le protocole naturel en fonction de vos traitements médicamenteux, votre alimentation, votre hygiène de vie actuelle et ne doivent pas être pris sans avis professionnel.