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Petits déséquilibres de votre flore vaginale et infertilité

Parce que nos petits déséquilibres interne peuvent être la cause d’infertilité. Une problématique majeure pour une grande partie des femmes qui auront au moins une mycose dans leur vie :

Quelles alternatives naturelles pour la mycose ? Voyons comment soulager naturellement la mycose vaginale aigüe ou chronique !

Premièrement vérifier auprès d’un professionnel s’il s’agit bien d’une mycose ?

Soulager naturellement ne veut pas dire que c’est anodin, il ne faut pas faire n’importe quoi. Pour diagnostiquer correctement de quoi souffrent le vagin et/ou la vulve, orientez-vous vers une :

  • sage femme
  • gynécologue
  • médecin généraliste

Si cela vous arrive rarement, c’est la première ? il est de coutume de recevoir des ovules d’éconazole en pharmacie. Ça peut très bien fonctionner. Surtout si les symptômes sont évocateurs :

  • Prurit (ça gratte, surtout la nuit)
  • Leucorhées (pertes blanches grumeleuses non odorantes) 

En cas de pertes malodorantes, colorées ou de tout autre symptômes, il faudra par contre passer par la case prélèvement. Nécessaire aussi quand le traitement habituel ne vient pas à bout des symptômes. Vous pouvez demander à ce qu’on vous laisse pratiquer l’auto-prélèvement ou au moins insérer le speculum vous-même.

Les alternatives pour traiter naturellement la mycose

Coté alimentation

Le yaourt

Composé de probiotiques, des bactéries bénéfiques pour l’organisme, le yaourt aide à maintenir un niveau de pH vaginal équilibré, diminuant ainsi les risques d’infection et de mycoses.

La canneberge

D’après plusieurs études, le jus de canneberge concentré contiendrait des bactéries très efficaces pour lutter contre les infections urinaires. Attention toutefois à choisir des produits sans sucres ajoutés.

Le thé au gingembre

D’après une étude publiée par la revue Journal of Alternative and Complementary Medicine, le thé au gingembre serait aussi efficace que l’ibuprofène pour réduire vos troubles menstruels. Il suffirait de mélanger deux cuillerées à soupe de racine de gingembre râpée dans de l’eau, laisser infuser 15 minutes, filtrer, et déguster.

Les sucreries

Un peu de chocolat noir peut soulager les crampes menstruelles, mais un excès de sucre est à éviter. Les infections bactériennes aiment les milieux doux et humides, et puisque les sécrétions vaginales contiennent déjà du sucre, il est inutile d’en rajouter.

Les boissons

Tout comme le sucre, l’alcool favorise les infections vaginales, et augmente les risques de cancer du sein par la même occasion. La seule boisson vraiment nécessaire à l’organisme est l’eau. Et une bonne hydratation permet d’éviter la sécheresse au niveau du vagin.

Coté phytothérapie / Aromathérapie

Le bicarbonate

Il s’agit de faire un bain de siège froid ou tiède. On ajoute une cuillère de bicarbonate de soude alimentaire par litre d’eau. On assoie littéralement son derrière dedans pendant 10 à 15 minutes.
L’idée est en fait de ramener le pH du vagin vers une acidité moindre pour que la mycose ne puisse plus s’y développer.
Ça marche de façon ponctuelle (et ça soulage) à condition d’être sure qu’il s’agit d’une mycose (infection à levures). En cas de vaginose (infection bactérienne), on risquerait d’aggraver le problème.

Les huiles essentielles

Il est possible d’utiliser les ovules d’huiles essentielles à faire préparer en pharmacie par voie vaginale. Dans ce cas, il vaut mieux vous adresser à un naturopathe qui vous indiquera les bons dosages.

Mais vous pouvez tester également l’application sur le pubis ou le protège slip d’huiles essentielles diluées dans une huile végétale : tea-tree, palmarosa, géranium rosa, lavande fine, clou de giroflier, niaouli qui sont des huiles antifongiques.

Prendre soin de son microbiote vaginal par les huiles essentielles est une démarche parfumée des plus sensuelles. Elle contribue sur un plan subtil à se « réapproprier » cette zone qui peut être perçue comme « sale », par des effluves thérapeutiques délicates. Pour compléter ce registre de du féminin, une huile essentielle peut être utilisée en complément si le besoin s’en fait ressentir pour aider à réguler votre libido, celle de fragonia, Agonis fragrans.

A FAIRE : déposer 1 goutte d’HE de fragonia, dans le creux des oreilles, sur le bas ventre, et en respirer une autre à l’intérieur des poignet.

Se débarrasser naturellement d’une mycose chronique

Quand la mycose revient plusieurs fois dans l’année, on parle de mycose chronique ou récidivante. Dans ce cas, il est important de faire un bilan avec une naturopathe afin d’identifier et de remédier aux causes de ce déséquilibre vaginal.

Identifier les causes de la mycose vaginale chronique

Le déséquilibre de la flore vaginale

D’une certaine façon, c’est toujours un problème de fond en cas de mycose : les levures prennent le pas sur les lactobacilles de la flore vaginale. En général la flore va se régénérer seule et on pourra reprendre le cours de vie normale.
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Alors l’utilisations des probiotiques par voie orale et vaginale pourra être le coup de pouce qu’il manquait !

APARTÉ SUR : La sécheresse vaginale

Par malnutrition ou carences ou parce qu’il y a un déséquilibre hormonal… Ou parce qu’on n’a pas fait l’amour depuis longtemps.
Bref, les rapports peuvent être douloureux, provoquer une inflammation de la muqueuse vaginale et les levures d’y trouver un terrain favorable…

Huiles végétales et Huiles essentielles

Un ou une naturopathe peut conseiller des ovules ou une synergie. Idéalement, elle sera formulée au cas par cas en fonction de la femme. Certaines Huiles essentielles vont booster les oestrogènes mais seront contre-indiquées pour certaines femmes comme mes endogirls par exemple.
Prudence et référez-vous au praticien-ne pour les quantités et le temps de prise !
Les huiles végétales d’onagre et de bourrache sont idéales pour soulager la muqueuse. L’usage d’huiles végétales rend les préservatifs poreux et ne doit alors pas être utilisé en local.

Probiotiques en ovules

Évidemment, on utilisera les probiotiques uniquement si la sécheresse vaginale est due à un déséquilibre de la flore vaginale.
Par exemple, si elle est associée à une mycose ou vaginose.

Choisis des ovules à libération prolongée. Si les symptômes sont chroniques, il faudra renouveler l’opération pendant trois mois.

L’alimentation anti sécheresse vaginale

En plus d’apporter suffisamment d’eau, certains nutriments ont un rôle dans l’hydratation de la muqueuse 

Omégas-3 : dans l’huile de lin ou le hareng par exemple ! Il nourrit la peau et les muqueuses de l’intérieur.

Vitamine A : si tu as la peau et les muqueuses sèches en général, cette vitamine hydrosoluble est intéressante. A trouver dans le jaune d’oeuf et le beurre ou sous forme de précurseur dans les patates douces, les carottes, les abricots ou encore le potiron !

Vitamine E : de l’huile de germe de blé ou de tournesol. La vitamine E est antioxydante, anti-âge et régulatrice de la fonction hormonale.

Zinc : anti-inflammatoire et participant à l’équilibre des oestrogènes, tu en trouveras dans la viande rouge, les huîtres, le crabe, le germe de blé et le sésame.

Les rapports sexuels en cas de sécheresse vaginale

Ils peuvent être douloureux, amener une réduction des rapports et une augmentation de la sécheresse.

De l’usage du préservatif lubrifié

Lubrifié, oui, mais de sorte à être utilisé environ 10 minutes. 
Au delà, le lubrifiant manque, le préservatif risque davantage de se rompre et la muqueuse vaginale s’inflamme et s’assèche.

Que faire ? Utiliser des lubrifiants supplémentaires, sans paraben, sans silicone, sans produits chimiques.

Alternatives au lubrifiant

L’huile végétale de coco, d’onagre, de bourrache pourront faire office de lubrifiant si, et seulement si, tu n’utilises pas de préservatif pendant le rapport.

Les huiles végétales rendent les préservatifs poreux. Donc un lubrifiant adapté doit absolument être la seule option pendant les rapports protégés par préservatif.

La cause psycho-émotionnelle

Un grand classique à ne pas manquer… Quand la mycose récidive, je peux me demander quelle est sa fonction : me punir ou m’empêcher d’avoir une sexualité épanouie, par exemple si dans ma famille le sexe est un tabou. C’est aussi parfois une façon de tenir à distance son ou sa partenaire. Un stress momentané mais intense, c’est un point à creuser également.

Attention !

Ces conseils ne remplace en rien un traitement médical mais sont complémentaires, de plus les huiles essentielles sont déconseillés dans le cas d’une grossesse et de même en parcours FIV, IAC, ou IAD post transfert bien sûr, dans ce cas veuillez prendre contact avec un professionnel de l’aromathérapie pour avoir le bons traitements.

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