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Comment agir sur le SOPK naturellement ?

Le SOPK ou le Syndrome des ovaires polykystiques est une maladie hormonodépendante féminine. Elle peut résulter d’un dysfonctionnement des glandes productrices d’hormones ou d’une réaction anormale du corps face à certaines hormones (l’insuline notamment). Elle provoque différents symptômes chez la femme atteinte.

Les symptômes du SOPK

Ils peuvent être très handicapant et avoir une emprise importante sur la vie quotidienne. Ils peuvent être également très légers chaque femme va réagir différent. Le SOPK est donc parfois détecté « accidentellement », lors d’une exploration abdominale, une échographie, ou un IRM pour d’autres pathologies ou une infertilité.

  • Pilosité abondante sur des zones non-habituelles : moustache, menton, bas ventre, intérieur des cuisses, poitrine…)
  • Cycles très longs (oligoménorrhée), voir absence de règles (aménorrhée)
  • Résistance à l’insuline / taux de sucre sanguin trop élevé / hyper insulinémie
  • Infertilité
  • Règles hémorragiques
  • Surpoids
  • Anxiété / dépression
  • Sommeil perturbé (apnée du sommeil)

On vous prescrira des analyses sanguines, afin de vérifier vos taux hormonaux (LH, progestérone, testostérone…), votre taux de sucre sanguin ainsi que de cholestérol.

On prévoit également une échographie afin d’avoir une image des ovaires, et d’en voir les éventuels kystes.

Si vos ovaires sont vierges de tout kyste et que vos taux hormonaux sont dans la moyenne (attention à effectuer les analyses sanguines au bon moment de votre cycle, généralement on vous conseillera de J+2 à J+5 pendant vos règles), il faudra surement creuser un peu plus pour trouver d’où viennent vos symptômes.

multifactorielles (génétiques, environnementales, en conséquence d’une prise plus ou moins longue de la pilule…). On en connait toutefois le fonctionnement, qui n’est pas toujours identique en fonction des cas. Le SOPK est une maladie hormonodépendante, c’est-à-dire que les poussées et symptômes arrivent sous l’influence de vos hormones.

Comment agit la médecine sur le syndrome des ovaires polykystiques

Le SOPK ne se soigne pas, mais on peut tenter de rétablir l’équilibre hormonal et ressentir l’amélioration notable des symptômes.

Les médecins prescrivent en général des médicaments à action hormonale, comme le Luthéran, Luthényl ou l’Androcur ainsi que la pilule pour réguler les cycles.

La perte de poids améliore généralement la condition de la femme atteinte de SOPK, même si celle-ci est parfois très difficile.

Certains médecins qui connaissent le SOPK conseille d’opter pour un régime à IG bas.

La naturopathie pour soulager son SOPK

Ces méthodes sont parfois un peu contraignantes car il faut être patientes et consciencieuses, notamment dans le suivi des recommandations en nutrition et perturbateurs endocriniens. Mais les bénéfices sont certains.

Cependant, il est important d’être suivi par un naturopathe et ne pas suivre tous ce que vous pouvez voir sur internet ou sur les groupes Facebook : les outils, le régime alimentaire, les dosages, …, seront différents en fonction de chacune , parce que chaque personne est différente, que certaines personnes suivent un traitement médical incompatible avec certaines plantes, que tous les SOPK n’ont pas le même fonctionnement… Se lancer dans une cure de produits naturels sans un suivi professionnel peut être dangereux.

Attention, les médecines douces ne remplacent pas une consultation chez un médecin, gynécologue ou une sage-femme. Les naturopathes (ainsi que les autres praticiens en santé naturelle) ne sont pas là pour établir un diagnostic et vous pousser à stopper vos traitements médicaux. Le naturopathe, l’acupuncteur, l’ostéopathe, etc, sont là pour vous accompagner en parallèle de votre suivi médical et vous donner les outils pour retrouver la santé.

La nutrition pour aider à réguler le syndrome des ovaires polykystiques

Il consiste principalement en un régime alimentaire à IG bas. Il faut éviter les fritures, les aliments très gras, éviter les aliments favorisants l’inflammation, augmenter sa consommation de fibres, d’antioxydants et d’oméga 3.

Les compléments alimentaires

Oméga 3, vitamines du groupe B, magnésium, sélénium, vitamine D et C…

Ils sont à prendre en fonction de vos symptômes et de vos taux sanguins de : vitamines, minéraux, oligo-éléments et hormonaux.

Les plantes utiles en cas de SOPK

Dans certains cas, il peut vous être conseillé certaines plantes pour vous accompagner face à votre SOPK. Bérbérine, cannelle, rhodiole, alchémille, nopal, gattilier… L’important est de trouver la plante adaptée à votre SOPK et ne pas se lancer au hasard : chaque plante a un impact sur le corps.

Respirer 🧘‍♀️

Un excès de stress constant entraîne souvent un excès de cortisol constant et contribue à perturber l’équilibre hormonal. Il est important de souffler, d’apprendre à gérer son stress et à le fuir dès que possible. Pensez à vous.

Veillez à avoir un bon sommeil

Une bonne hygiène de vie, c’est aussi un bon sommeil. Les femmes souffrant de SOPK rapportent généralement des troubles du sommeil.

Attention aux perturbateurs endocriniens

Environnement pollué (émanations des divers matériaux d’une maison, manque d’aération, parfums d’intérieur, bougies parfumées, encens…), alimentation industrielle (additifs variés, manque d’éléments nutritifs, surcuisson…), produits d’entretien toxiques… L’exposition à certaines substances, les perturbateurs endocriniens, est susceptible de perturber le système hormonal.

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