Prendre soin de soi, pour prendre soin des autres
Aider, se dévouer, contribuer, alimenter, tendre la main, écouter, protéger, conseiller des actes que je fais chaque jour depuis plus de 2ans maintenant… ce soir, c’est le temps pour moi de prendre soin de moi, pour pouvoir continuer à vous accompagner avec toutes l’implication et la bienveillance que je vous accorde aujourd’hui.
La cabinet sera fermé du 8 mai au 16 mai, et je reviendrais en pleine forme le 17 pour vous accueillir de nouveau.
Parfois, il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder autour de soi, d’écouter ceux qui demandent quelque chose, mais aussi savoir s’écouter soi pour voir et savoir écouter ceux qui en ont besoin.
Prendre soin des autres, qu’est-ce que cela veut dire ?
Si on cherche la définition de ce verbe dans le dictionnaire, on trouve : accorder de l’attention ou de la sollicitude dans l’exécution de quelque chose.
D’autre part, le fait de prendre soin se réfère également aux faits d’assister, de conserver et de garder.
Pensez à toutes ces fois où vous prenez soin de quelque chose ou de quelqu’un : de votre enfant, de votre animal de compagnie, ou encore d’une plante.
Prendre soin de l’autre, c’est se consacrer à lui, et laisser de côté ses préoccupations propres au profit de l’autre, afin de lui donner ce dont il a besoin.
Selon la personne ou la chose dont on prend soin, on ne s’y prend pas de la même façon. Un enfant, on le protège ; un chien, on l’emmène chez le vétérinaire ; une plante, on l’arrose.
Lorsque l’on prend soin de quelqu’un ou quelque chose, ce n’est pas tant l’acte ponctuel qui compte, mais plutôt l’attitude que l’on adopte envers cette personne ou cette chose.
On peut aussi prendre soin d’objets (la voiture ou la maison, par exemple) ainsi que de questions plus abstraites (l’idéologie, les valeurs, etc), et il en va de même que lorsqu’on prend soin de personnes.
Dois-je avant tout prendre soin de moi ?
Sûrement avez-vous déjà entendu la phrase “aimez-vous d’abord vous-même, puis aimez les autres”.
La même chose arrive lorsque vous prenez soin de quelqu’un : il faut d’abord prendre soin de vous-même, pour ensuite être en mesure de prendre soin de l’autre.
D’autre part, vous ne pouvez pas passer des heures et des heures à veiller sur un proche malade si vous ne dormez pas, et si vous n’êtes donc pas dans les meilleures conditions possibles pour vous occuper de lui.
En vous comportant ainsi, vous ne faites pas preuve d’égoïsme, au contraire ; vous vous disposez à venir en aide à l’autre de façon intelligente, pas désespérée.
Ne confondez pas amour propre et égoïsme. Ne culpabilisez pas. Les égoïstes gonflent leur estime d’eux-mêmes en se nourrissant de celle des autres.
En revanche, ceux qui ont de l’amour propre ont conscience du fait que s’ils commencent par se respecter eux-mêmes, il sera ensuite bien plus facile pour eux de respecter les autres.
Prendre soin de l’autre, c’est prendre soin de soi
“Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent à toi” ; pour exprimer cette idée, on pourrait plutôt employer une phrase positive du genre “fais aux autres ce que tu apprécierais que l’on te fasse”.
Au moment où vous vous apprêtez à prendre soin de quelqu’un, vous devez penser à la façon dont vous aimeriez qu’on prenne soin de vous.
Si vous étiez malade, de quoi devrait tenir compte la personne qui s’occuperait de vous ? Si vous étiez un enfant, de quelle façon devrait vous protéger votre mère ou votre père ? Si vous étiez très âgé, comment aimeriez-vous que vos proches s’occupent de vous ?
Prendre soin de quelqu’un, est une des tâches les plus nobles auxquelles on puisse aspirer : prendre soin de l’autre, cela nous rend utile et courageux face à nous-même, mais aussi face aux autres.
Petite philosophie de vie, avant de partir en congés, je vous laisse y réfléchir on se retrouve le 17 mai.

One Comment
GAVARRET
Que rajouter ? Rien bien sûr ! c’est là toute une vérité, et tellement bien dit…
MERCIiiiiiii !!!