
La chrononutrition pour se sentir bien et perdre du poids
La chrononutrition est différente de la diététique qui repose sur la composition des aliments, leur qualité, les quantités relatives qui doivent être prises pour assurer les besoins alimentaires quotidiens.
La chrononutrition, plus subtile que la simple diététique, introduit un facteur supplémentaire qui consiste à décrire comment les prises alimentaires doivent s’harmoniser avec les rythmes biologiques.
La chrononutrition met également en évidence les conséquences néfastes consécutives à un non respect de ces rythmes biologiques.
Un repas équilibré doit présenter les qualités suivantes :
- – apporter les justes quantités de protéines qui serviront à reconstruire et réparer les cellules pendant la nuit important dans le cadre d’un projet bébé,
- – apporter les éléments utiles pour les besoins énergétiques des heures à venir, rassasier durant quatre à six heures pour éviter le grignotage.
- Chacun des trois principaux repas, matin, midi et soir, petit déjeuner, déjeuner, dîner, consiste en un plat unique comprenant :
- – un aliment principal, fromage, viande ou poisson pour les protéines et en particulier pour le rechargement du corps en tryptophane,
- – un aliment complémentaire, modifiable après affinement de l’analyse, comprenant des céréales (énergétiques), des féculents (énergétiques), ou des légumes pour les fibres (transit intestinal) et les glucides (énergétiques) ainsi que pour les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments,
- – un additif (non modifiable) formé de gras végétal (huiles) pour le goût (les substances gustatives sont le plus souvent liposolubles), les vitamines et la reconstruction et la réparation cellulaires.
Le repas doit être accompagné d’eau pour hydrater le bol alimentaire, faire gonfler les fibres végétales, éviter la constipation, pour hydrater l’organisme et aider les reins à fonctionner de façon optimale.
Il est important d’éviter de placer les aliments riches en glucides après des aliments gras, d’associer gras et glucides ce qui a pour effet de stimuler la fabrication des triglycérides pour compenser les erreurs alimentaires et de favoriser le « coup de pompe » post prandial.
Par ces précautions on évitera le retour de faim deux ou trois heures après la fin du repas.
Attention à ne pas prendre trop d’aliments complémentaires car cela facilite donc l’apparition des triglycérides. C’est le tryptophane contenu dans l’aliment principal qui est le véritable aliment de l’effort et non les sucres complexes.
Il faut donc manger l’aliment principal en premier, source de tryptophane. La simplicité des repas permet d’éviter :
- – qu’il y ait trop d’éléments nutritionnels différents à digérer, ce qui nécessite une production importante d’enzymes différentes,
- – les interactions entre les lipides et les glucides, ce qui conduit à la prise de poids.La chrononutrition est comme une chaine de montage dont l’ordre ne doit pas être modifié ; il faut respecter l’ordre des repas et il est indispensable qu’il y ait des graisses à chaque repas.Comme le corps ne peut faire de réserves de tryptophane, précurseur entre autres de l’insuline et la sérotonine, l’apport de protéines sera étalé dans la journée, et présent à tous les repas. Les protéines sont faciles à digérer matin, midi et soir.Les fibres peuvent être prises toute la journée, de l’aliment le plus nourrissant au moins nourrissant. Cependant, en prendre peu le soir permet d’améliorer la qualité du sommeil.L’eau, seule boisson indispensable, est un constituant majeur de l’être humain (70 à 75 %). Toute perte (transpiration, miction, diarrhée) doit être compensée pour assurer un bon fonctionnement cellulaire.
Il est indispensable de boire pour assurer une élimination optimale des produits de dégradation issus du métabolisme cellulaire et de la digestion.
Le manque d’hydratation provoque rapidement une fatigue intense, sans parler des conséquences physiologiques de la déshydratation.
Rappelons que le mécanisme de la soif est régulé par l’hypophyse, que cette glande perd de sa fonctionnalité avec l’âge, et qu’après soixante ans il importe de boire régulièrement et par petites quantités, même si l’on n’en ressent pas le besoin.
On boira donc pendant chaque repas, au moins un demi-litre, pour éliminer l’acide urique, et on boira entre les repas, autant qu’on a soif, afin d’améliorer les capacités cognitives et mentales.

